Blessure en fouet majeur

*Elle n'avait aucune idée de comment elle avait rejoint l'infirmerie.
La suite de la nuit se perdait dans un brouillard gris traversés par les éclairs rouges de la douleur. Elle était restée dans son bureau de longues heures, veillant, jusque à ce que la souffrance l'emporte.

Maintenant allongée sur le ventre, elle attendait Lev.
A leur infirmier de remplacement, elle n'avait permis que de lui administrer une dose massive d'anti-douleurs. Pas une question de manque de confiance personnelle, mais elle refusait de permettre à quiconque de la voir dans une telle position de faiblesse. Elle savait bien qu'elle aurait du lui permettre au moins de lui enlever son scaphandre, mais elle n'avait pu s'y résoudre.
Le détacher des plaies allait être une longue partie de plaisir. *

Drthrax
Dans mon songe, j’étais dans une petite colonie avancée de l’Ordre.
Il y a longtemps, très longtemps, c’était un rêve en sépia.
Une femme était dans mon hôpital, dans ma salle de consultation, il était pas loin de minuit, je n’avais pas encore prit de pause.
Elle était vêtue pauvrement, une grande pièce de tissus recouvrait son corps maltraité. Elle ne savait parler, seul des sanglots s'échappaient de ses yeux, de sa bouche, j’étais bouleversé.
Elle finit par se lever en reculant bruyamment sa chaise avant de sedéshabiller devant moi. Sous sa grande pièce de tissus, ses vêtements n’étaient plus que lambeaux et sang, mon sang se figea, le sommeil manqua de me quitter.
Son mari l’avais battue et laissé pour morte dans une ruelle d’une cité proche. C’est l’enfant qu’elle porte qui lui aurait donné la force de marcher jusqu’à un convoi du Plymouth.
Elle était enceinte, je le sentais, un mois...

Mon rêve s’arrêta là, mon terminal hurlant une urgence à l’infirmerie.

J’ai les larmes aux yeux… la vague à l'âme.

Je me recoiffe vite fait, me lave les mains et enfile ma blouse blanche avant de prendre la direction de l’infirmerie.

Une chose terrible s’était produite, une chose affreuse était arrivé à ma jumelle karmique, j’en étais certains, je le sentais…

Je franchi le seuil de l’infirmerie d’un pas lent, mon sang ne fit qu’un tour en la voyant pale, couchée sur le ventre, le regard empli de douleur et sans doute d’un sentiment de honte tachée d’amertume…

Je m’agenouille à côté du lit, pour plonger mes yeux délavés dans ses ambres et lui offrir un doux sourire…

“Je suis là Khala… je suis là.”

Je me relève lentement et la quitte un instant pour charger une petite table à roulette de tout le matériel dont j’aurai besoin. Désinfectants, ouate, outils pour démonter le scaphandre, ainsi que ma panoplie complète d’instrument de chirurgie sans oublier mes fidèles aiguilles.
Je reviens lentement vers elle, souriant, non pas que ce spectacle me ravisse, mais un médecin doit toujours faire abstraction de ses sentiments, de garder la tête froide et de toujours se montrer rassurant.

Mes gants en latex blanc enfilé, je tâte du bout des doigts la base de son cou à la recherche d’un point, un noeud, un centre, une zone clé de sa signature. J’arrête mon index juste au dessus de cette zone si particulière avant de saisir une aiguille en métal sombre.

“Khala… tu vas sentir une immense brûlure puis plus rien, tu auras l’impression de léviter au dessus du lit, de ne plus avoir de corps, de plus avoir de cœur, de respiration…”

Je plante doucement l’aiguille dans sa nuque…

“N’aie pas peur… tu ne sentiras plus rien, tu seras bien…”

Je lui souris pour masquer l’angoisse qui m’envahit, bien que déjà réalisé des centaines de fois, cet acte peu être fatal mais mené avec art, il permet de soulager une victime de la plupart de ses douleurs et de l’apaiser.

“Reste avec moi…”

: Khala
* Elle le voit arriver avec un soulagement réel. Il était temps, elle se sent non pas au bord du malaise, ça ça fait quelques heures déja, horriblement mal est plus proche de la réalité. Mais de l'avoir laissé dormir quelques heures n'était pas du luxe. Il avait besoin de repos, et elle de veiller. Elle n'aurait jamais accepté de se faire opérer plus tôt.

Parce que c'est Doc, elle baisse enfin les armes et laisse transparaitre toute la douleur qu'elle ressent, la colère et surtout ce sentiment d'avoir failli, de ne pas avoir su protéger les siens qui la brule tout autant que les plaies de son dos.

D'une voix faible, elle murmure.*
Avoue que tu rêvais de me rendre la monnaie de ma pièce. Là, t'as de quoi faire...


* Il revient une aiguille à la main.
Elle n'a pas le temps de dire que elle ne veut pas d'anesthésie générale, qu'elle entend rester opérationnelle que le produit est injecté.
Dernière pensée avant de sombrer au pays de Morphée. Putain, Lev, tu fais chier...*

Drthrax
“Je n’ai jamais rêvé de te voir souffrir, ma soeur…”

Je l’observe avec un léger amusement lutter pour ne pas sombrer, j’ai cru même lire une pointe de colère dans ses yeux… Une future remontrance mais je suis soulagé de la voir finalement sombrer dans un sommeil léger.

“Je ne sais pas si tu peux m’entendre mais je ne te félicite pas…”

Les blessures sont graves, les morsures sont profondes, elles n’ont eu que faire du scaphandre, de sa cuirasse qui la protégeait. Les coups ont été donné pour faire mal, très mal, sans doute éprouvait il une certains jouissance dans sa besogne.

La cuirasse et les éléments métallique du scaphandre ne me résistent gère, il se laissent défaire sans broncher… ma soeur étant entièrement endormie est plutôt docile, c’est étrange… Le métal tombé, le scaphandre ne m’offre plus de résistance, il me suffit de découper les toiles isolantes de haut en bas, pendant grand soin de ne pas toucher les plaies. Une dernière découpe au niveau des reins me permet de l’ouvrir comme un livre, une porte, sur l’horreur.

“Tu ne m’en voudras pas d'abîmer ton beau scaphandre et tes dessous?”

Je finis par découper son tee-shirt ensanglanté, collant au plaie profonde laissée par le fouet. L’opération est délicate bien plus qu’il n’y parait, j’espère que l’anesthésie fonctionne bien. Un frison parcours son dos, la douleur n’est pas vaincue.

Le haut fini par tomber et voila que je viens d’accomplir le fantasme déviant de quelques terraformeurs foulant le sol de cette planète.

Les vêtements tombés, j’entreprends de nettoyer ses plaies une à une armé d’un tampon et d’une petite pince j’extrais un à un tous les débris qui se son incrusté dans sa chaire. Le mal n’est pas vaincu, la douleur est encore présente comme les spasmes en témoignent. Les blessures sont plus complexe et profonde qu’avec un fouet normal, c’est hors du commun.

“D’habitude, c’est moi qui me fait fouetter”

Je souris, il y a déjà plus de deux heures que je suis occupé sur son dos, à nettoyer ses plaies, un travail long et méticuleux que je fais avec grand soin.

Je me redresse lentement pour observer mon travail, les plaies sont gonflées, cernées de rouge, de bleu et de violet. La lymphe et le sang ne coulent plus, c’est déjà une bonne chose.

J'enlève délicatement l’aiguille plantée dans sa nuque et attend patiemment son réveille en préparant une décoction à base de sel de bore et d’aluminium au dessus du petit évier d’inox.

Khala
*Remontée lente vers la conscience, pénible. Elle a du mal à quitter cette bulle où la douleur n’est pas omniprésente.
Elle finit par revenir à elle. Sursaut brusque tandis que son coeur s'affole. Cri qui lui échappe. Son corps n'a pas aimé ce réflexe stupide.
Les souvenirs reviennent. Soupir qui lui échappe.
Elle tourne la tête cherchant Doc du regard.
Elle se racle la gorge, hésitante.*

Doc?
C'est à quel point?

* Il lui faut savoir, même si l'anxiété lui serre la gorge. Elle a déja frolé la mort, s'est retrouvée sévèrement blessée plusieurs fois. Mais là, elle a bien senti que c'était pire.
Si les muscles profonds sont atteints, elle risque de ne pas retrouver sa mobilité entière, ni son plein potentiel.*

Drthrax
Je mets chauffer la décoction sur un petit réchaud posé non loin de l’évier en inox, mon infirmerie la seule avec un réchaud et des casseroles. Vu de l’extérieur cela ne doit pas être très sérieux, préparer une décoction alcaline alors que l’on a toutes la technologie à portée de main. Je ne répondrais que deux choses à l’inconnu qui s'offusquerait, c’est moi le docteur et je ne connais mieux que quiconque les bienfaits de cette décoction.

Après m’être méticuleusement lavé les mains, je m’approche lentement de Khala pour l’accompagner dans son réveille, malheureusement, je suis d’avoir fini, mais une chose à la fois je lui souris. Elle est vraiment particulière, généralement, mes patients se réveillaient avec un mal de tête, une impossibilité de savoir où ils étaient et ce qu’ils leurs étaient arrivés.
Elle a su garder le contrôle c’est remarquable.

Je lui parle doucement à voix douce, sans mentir sans langue de bois, un médecin se doit de dire la vérité.

“J’avoue qu’il y a longtemps que je n’avais vu de telle blessures.”

“La douleur est plus supportable non?”

“C’est grave, la guérison sera longue mais tu devrais récupérer presque totalement…”

“Tu te souviens de notre première discussion au bar? Et du verre que j’ai brisé? “

Khala
* Elle ferme les yeux. Tout est dans le presque. Volutes d’anxiété qui viennent se mêler à celles de la douleur, abattement...Les mâchoires se crispent tandis que une houle de fureur se déchaine. Si elle doit être vaincue, ce ne sera pas par cet étron des bas fonds qu'est Jojo. Elle récupérera, point.
Les paupières se soulèvent, et les ambres emplis de détermination croisent les yeux de Doc.*

Pas maintenant, j'ai la migraine...
Une histoire de ...* Le mot lui échappe, pourtant, il revient souvent dans leurs conversations: ombres, silhouettes, pantins, projections...Oui, c’est ça.*
Projections?

* Les ambres scintillent pleins d'une détermination glaciale.*
Vas y.

Drthrax
Je pose ma main gauche sur le haut de son crane, épicentre de son mal de tête, mes doigts s’enfoncent dans ses cheveux pour mieux sentir le mal.

“Tu sens la douleur? Vraiment, tu peux réellement la sentir?”

Je ris…

“Tu as la même expression que ma fille… à l’époque, elle était adorable sur son vélo, elle n’en a fait qu’à sa tête… et ce qui devait arriver est arrivé, elle est tombé, c’est blessée sur le sol ingrat de Mars…”

“Je penche la tête sur le côté, et tu sais quoi? Elle m’a fixé avec le même regard, non je me relever toute seule, je suis forte pa…”

“Par contre, j’ai pas évité la scène de ménage…”

Je ris…

Belle distraction, pour enfoncer une fine aiguille sur l’épicentre et tuer la douleur naissante détendre cette tension dans sa projection...

“Alors se mal de tête?”

“Tu feras quand même ce que je dis, si tu veux récupérer rapidement…”

“Je sais que non…”

Je continue mon monologue…

“Oui, cette chose, ce fouet a directement frappé ton essence, ce que tu es réellement, ta projection dans cette réalité…”

“Je te promets, je suis sobre…”

“C’est pour cela que le scaphandre n’a presque rien, ta blouse elle s’est déchirée par réaction au choc…”

“Les coups ont été donnés pour te faire très mal mais pas pour te tuer… Tu es en état de choc car ton corps a été foudroyé dans son essence même…”

“Tes poumons ont également été compressé par le choc, c’est pour ça que tu as un peu de mal à respirer… ça va se remettre… On détendra ça après”

“On fini ton dos d’abord?!”

* Elle écoute Doc. Enfin, elle essaie. Ses pensées divaguent, refusant de se focaliser. Les sons l'attirent plus que le sens, papillon phonétique.
Sent, sang, sans, sens...
Divagation qu'elle combat sans sucés. Colère contre elle-même qui s'efface tandis qu'elle se laisse porter par la voix de Lev, seul repére-repaire de cette errance/aisance.*

Sens? Essence? Décence?

* Elle ne sait si elle a prononcé les mots qui se pressent en foules denses emplissant son palais/château.
Elle acquiesce à elle ne sait quoi.
Confiance, fiance, méfiance, défiance, foi.*

Drthrax
Je pose ma main sur son front, elle est froide, ses ambres sont pâles, je n’aime pas la voir ainsi, je préfère la voire farouche, à me secouer lorsque mes démons prennent le dessus. Je lui souris, je me promets de la soigner, de veiller sur elle, elle récupéra entièrement, je lui promets, je me le promets.

Je la quitte un instant pour en revenir à ma solution saline qui chauffe tranquillement sur le réchaud, la solution fume paisiblement entraînant avec elle des odeurs métalliques et iodées. J’y trempe doucement mon index droit, elle est tiède comme il faut, il ne manque plus qu’un petit ingrédient, une pointe organique qui transforme le minéral en vie.
Après avoir posé le bol sur la petite table hors du champ de vision de ma soeur, je me dirige vers mes congélateur pour sortir du plus petit d’entre eux une petite boite plastique contenant une pâte, on dirait de la crème glacée, parme, épaisse, collante. Je souris et referme soigneusement le congélateur avant de revenir d’un pas lent à hauteur de ma petite table à roulette et de mon bol fumant.

“C’est un bientôt près… tu fais des miracles avec les plantes, je joue avec minéraux…”

Certes, je triche car cette substance, est…mon plus grand malheur. A l’aide d’une spatule métallique, je la verse dans liquide chaud, une douce odeur organique, presque agréable se dégage de la fusion des deux mondes.
Il me faut pas plus de trois minutes pour obtenir une suspension fluide, parme aux reflets sombres. Satisfait de mon mélange je saisi le bol à deux mains, neuf doigts et verse lentement le contenu sur le dos de ma jumelle en suivant scrupuleusement le tracés de sa colonne.

Le liquide déborde lentement du tracé de ses vertèbres pour s’enfoncer dans ses plaies, je ne sais ce qu’elle ressent à cet instant, mais j’espère que cela est supportable, je ne peux l’essayer sur moi même, je ne peux que constater que ça a toujours fonctionné.

A l’aide d’une compresse stérile, je m'affaire à éponger le surplus de liquide qui s’accumule au creux de ses rein, l'inflammation, elle ne peut que s’avouer vaincue, noyée…

Khala
* Doc parle, lui parle. Elle sait que elle devrait écouter, que ses mots lui sont destinés. Mais ils peinent à percer le brouillard étymologique de ses pensées. Il sort de son champ de vision et elle continue son errance syllabique.
Promets, mais, mets. Aller? Venir! Partir, abandonner...
Il entre de nouveau dans son champ de vision. Elle se sent mieux stabilisée, ancrée, encrée?

Choc, retour à la réalité.
Le métal vibre sous l'impact des deux poings qui l'ont percuté. Réflexe instinctif à la nouvelle douleur.
Elle hurle tandis que des frissons la secouent.
Voix sifflante et haletante.*

Bordel, Lev...
Préviens.
J'aurais aussi bien pu te frapper...
Et là, on aurait été mal.

Drthrax
Je continue d’éponger d’éponger le liquide, sans sourciller malgré ses cris et ses poings sur le métal.
En apparence.
Intérieurement, mon âme a vibré au rythme de ses poings sur le métal, je ne supporte pas de faire souffrir un patient, une patiente, un enfant, mais souvent, j’ai été obligé, je suis obligé, j’en souffre en silence.

La compresse fini sa vie dans le bol en inox, je me lève doucement pour me diriger d’un pas lent vers l'évier dans lequel j’abandonne le bol d’acier. En tant que frère d’alliage, ils doivent avoir des choses à se raconter.

Je souris à Khala, ses yeux ont déjà repris des couleurs, je lis un peu de colère dans ses yeux. Je m’approche lentement de son dos pour observer le liquider cristalliser dans ses plaies…

“Pardonne moi pour la douleur, je ne pouvais pas prévoir qu’elle serait aussi vive… ”

Je lui souris et rit doucement…

“Vu ton état, je n’aurais rien senti… ”

Je saisi une chaise que pose à coté du lit, je l’oriente pour lui faire face avant de m’y laisser tomber. Je souris bêtement en l’observant reprendre des couleurs, je me perds en réflexion sur l’opportunité du remède, de mon fardeau, de ce don…

“Je vais rester avec toi, pendant que le liquide finisse de cristalliser. Il ne faudra pas le mouiller pendant vingt quatre heures… Après, il tombera au fur et à mesures de la guérison.”

Je parle doucement, en souriant, brisé par la fatigue, heureux de l’avoir soigné…

“C’est une médecine unique… ça ne devrait plus te faire souffrir maintenant…”

Khala
* Elle reprend péniblement son souffle. Déja sur son dos, la douleur se fait moins vive. Sensation de ..., elle ne sait la définir exactement, fraicheur par défaut, qui calme la chaleur terrible de la douleur.*

Hmm...
La douleur est souvent la dernière chose qui me fait sentir vivante...

* Pas très logique d'un point de vue médical, mais ça explique peut être le fait qu'elle ne réagisse pas de la manière habituelle des autres patients.
Elle sent son esprit repartir dans ses vagabondages, brisée qu'elle est par la souffrance et la fatigue.

Doucement, elle tend le bras et pose la main sur celle de son médecin. Contact ténu dont elle sent instinctivement qu'ils ont besoin à cet instant. Solitaires et solidaires, fragiles et solides, blessés au delà des apparences.
Ensemble, ils guérissent.*

Drthrax
Je l’observe se retourner.
Non sans mal.
Elle ne s’avouera pas vaincue, elle ne s’avouera jamais vaincue, nous sommes têtu, seul la mort nous arrêtera. Son visage bien qu’encore pale est moins crispé par la douleur, le traitement fonctionne visiblement, seul la fatigue se lit encore dans ses traits tirés, ses yeux humides mis clos, ces deux yeux qui me sondent au plus profond de moi même.

Je saisi doucement sa main tendue, je la saisi avec douceur, peur la briser, comme on saisi la petite main tendue par un nourrisson. Tendrement, je serre mes quatre doigts autour de sa main, le langage secret du corps, le langage de deux jumeaux perdus dans le temps et l’espace. Je suis là.

“On en a vu d’autre, on va s’en tirer, je serais toujours là pour te relever, tu seras toujours là pour me soutenir…”

Doucement, très doucement, son regard se perds dans les éthers, je le vois aux mouvement lents derrières les paupières entre ouvertes.

“Laisse le sommeil t’emporter, je veillerai sur toi et à ton réveil, je te ferai un beau bandage de soie pour protéger tes blessures du métal.”

“Dors…”