Observation
Observation
J'suis contente. J’ai enfin trouver de quoi m'occuper. En plus, ça me permet de sortir de la ZDV.
C'est pas encore le désert profond et sa solitude, mais c’est toujours ça.
J'écoute et je regarde.
Ils me fascinent, ces consignataires. Ils bougent à peine, sauf pour servir. Ils restent là, immobiles, silencieux.
Même d'un bâtiment à l'autre, ils ne se parlent pas. Même pas l'utilisation d'un canal privé.
Ou alors, quelque chose de plus subtil que la parole. J'sais pas encore.
J'les regarde comme je regarde les bâtiments. Et j'écoute les vents.
Pour pas me perdre dans leurs chants, j'ai laissé brancher le canal des rouleurs. Les p'tits riens qui s'échangent m'ancrent dans le présent.
Je regarde et j'écoute.
C'est fascinant, en fait. Pourtant, si on ne sait pas où regarder, il ne se passe rien. Et pourtant...
Le cheminement d'un ruisseau de sable sur la tôle... Décomposition accélérée...
Ils ne bougent pas, mais j'sais que eux aussi m'observent. J'les inquiète pas, non. Ils sont juste attentifs. Ça se sent, se ressent.
J'écoute, j'observe, je prends des notes. C'est calme comme occupation. Ça me va bien. Ça me fait du bien.
C'est long et monotone. C'est ça qui est bien. Ça apaise.
Les Dures Branches perdent de leur intensité, alors, j'griffonne. J'suis là pour ça.
Une communication sur le vox qui me fait sursauter. Les gentils contre les méchants...Un jour p'têtre, ils penseront au delà du manichéisme.
Machinalement, j'la balance vers l’alcôve.
Jamais compris comment Tout Feu pouvait encore croire à la Firme.
J'retourne à mes notes. S'plus important.
C'est pas encore le désert profond et sa solitude, mais c’est toujours ça.
J'écoute et je regarde.
Ils me fascinent, ces consignataires. Ils bougent à peine, sauf pour servir. Ils restent là, immobiles, silencieux.
Même d'un bâtiment à l'autre, ils ne se parlent pas. Même pas l'utilisation d'un canal privé.
Ou alors, quelque chose de plus subtil que la parole. J'sais pas encore.
J'les regarde comme je regarde les bâtiments. Et j'écoute les vents.
Pour pas me perdre dans leurs chants, j'ai laissé brancher le canal des rouleurs. Les p'tits riens qui s'échangent m'ancrent dans le présent.
Je regarde et j'écoute.
C'est fascinant, en fait. Pourtant, si on ne sait pas où regarder, il ne se passe rien. Et pourtant...
Le cheminement d'un ruisseau de sable sur la tôle... Décomposition accélérée...
Ils ne bougent pas, mais j'sais que eux aussi m'observent. J'les inquiète pas, non. Ils sont juste attentifs. Ça se sent, se ressent.
J'écoute, j'observe, je prends des notes. C'est calme comme occupation. Ça me va bien. Ça me fait du bien.
C'est long et monotone. C'est ça qui est bien. Ça apaise.
Les Dures Branches perdent de leur intensité, alors, j'griffonne. J'suis là pour ça.
Une communication sur le vox qui me fait sursauter. Les gentils contre les méchants...Un jour p'têtre, ils penseront au delà du manichéisme.
Machinalement, j'la balance vers l’alcôve.
Jamais compris comment Tout Feu pouvait encore croire à la Firme.
J'retourne à mes notes. S'plus important.
khala- Messages : 1826
Date d'inscription : 08/02/2011
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